La filière coiffure connaît, à l’heure actuelle, une vive pénurie de main d’œuvre qualifiée. Une pénurie qui s’explique par diverses raisons et qui s’est particulièrement accentuée lors de la crise sanitaire de 2020. CAP coiffure en apprentissage, un passage obligatoire pour accéder au métier de coiffeur ? Devenir coiffeur nécessite quelques années d’études et de pratique. Pour exercer ce métier artisanal, un CAP coiffure est à minima requis. Réalisées en apprentissage ou en initiale, ces deux années d’études sont obligatoires pour intégrer un salon. L’école de coiffure Silvya Terrade Marseille, qui est aussi CFA (centre d’apprentis) précise d’ailleurs qu’une formation en apprentissage est une voie d’excellence à privilégier. En effet, l’apprentissage offre aux étudiants l’opportunité d’acquérir une expérience professionnelle significative en entreprise. Toutefois, si le CAP coiffure est un passage obligatoire pour exercer le métier de coiffeur, il est aussi possible d’aller plus loin en poursuivant ses études vers un brevet professionnel, un bac professionnel ou un BTS métiers de la coiffure par exemple. D’autres formations, plus courtes, sont aussi possibles pour permettre aux coiffeurs de se professionnaliser dans un domaine précis (barbier, perruquier, posticheur, etc.). La filière coiffure peine à recruter du personnel Depuis plusieurs années et particulièrement depuis la pandémie de Covid-19, la coiffure connaît une pénurie de personnel. À l’heure actuelle, un poste sur cinq serait vacant en France, soit plus de 15 000 postes non pourvus. Christophe Doré, président de l’UNEC (Union Nationale des Entreprises de Coiffure), estime le manque d’effectifs à 15 à 20%. À l’instar des métiers de la restauration et de la santé, les métiers de la coiffure n’attirent plus les candidats. En cause, des horaires jugés contraignants, une pénibilité physique, des salaires peu attrayants et un métier peu valorisé dans la société. Si les coiffeurs professionnels ne sont pas au rendez-vous, les apprentis non plus ne répondent pas présents. Suite à la réforme de l’apprentissage en 2013, à la réduction des aides à la formation des apprentis initiée par François Hollande et à la mise en place de quotas limitant le nombre d’apprentis par salon, le nombre d’apprentis en coiffure a connu une chute vertigineuse. Aujourd’hui, le gouvernement du Président de la République, Emmanuel Macron, tente de dynamiser l’apprentissage en proposant notamment des aides à l’embauche de l’ordre de 5 000 euros pour un apprenti mineur et 8 000 euros pour un apprenti majeur. Un coup de pouce financier, valable jusqu’à la fin d’année 2022, qui encourage les entreprises à recruter. La filière coiffure est particulièrement favorisée, puisqu’en plus de ces aides financières, le gouvernement a voté pour la fin des quotas du nombre d’apprentis en entreprise. Dorénavant, un coiffeur qualifié peut superviser deux apprentis contre trois coiffeurs qualifiés pour un apprenti encadré auparavant. La revalorisation des salaires, une solution pour permettre à la profession de recruter ? Le ministère du Travail a demandé à la filière coiffure de revoir sa grille des salaires, cette dernière n’ayant pas été révisée depuis 2018. Avec les revalorisations annuelles du SMIC, les 5 premiers échelons

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Le confiseur allemand a annoncé la suppression de 100 postes dans ses deux usines françaises, à Uzès et Marseille. Le célèbre groupe de bonbons, orfèvre des cultissimes fraises Tagada et dragibus, va tailler dans les effectifs de sa filiale française, la plus importante d’Haribo en Europe. L’annonce, qui porte sur une centaine d’emplois, choque en interne car elle entre en contradiction avec les bons résultats économiques dégagés par l’entreprise en 2016 : la branche hexagonale de la marque allemande, forte d’un chiffre d’affaires en hausse de 50% en dix ans, ne s’est jamais aussi bien porté et semble être passé entre les gouttes de la crise : l’an dernier, c’est un chiffre d’affaires record de 250 millions d’euros qui est venu accréditer la bonne santé du marché de la confiserie, souvent présenté comme une arme anti-dépression. Autrement dit, quand tout va mal, le bonbon va mieux que bien. Nouvelle usine en Allemagne En fait, le plan de restructuration présenté par la direction allemande aux syndicats français s’inscrit, une nouvelle fois, dans une logique de concurrence internationale, alors qu’Haribo compte seize usines de fabrication réparties entre l’Europe, la Turquie et la Brésil. En France, les ventes atteignent 75 000 tonnes quand la production des deux usines d’Uzès (Gard) et de Marseille (Bouches-du-Rhône) plafonnent à 51 600 tonnes, faute d’investissements capables d’augmenter leurs capacités respectives. En affaiblissant Haribo France, la marque souhaite concentrer le gros de sa production en Allemagne où une nouvelle usine va ouvrir à Grafshaft (Rhénanie-Palatinat) avec un objectif de 75 000 tonnes. Elle compte aussi attaquer le marché américain en installant une nouvelle unité dans l’Etat du Wisconsin. En France, Haribo emploie 750 salariés sur ses deux sites, lesquels ont été appelés à voter pour se prononcer sur le plan de restructuration présenté par leur maison-mère comme un condition sine qua non à la poursuite de l’activité.

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La région Provence-Alpes-Côte d’Azur accueille chaque année près de 31 millions de visiteurs qui dépensent près de 14 milliards d’euros. Créateur d’emploi et de richesse, le tourisme représente 25 000 entreprises et près de 150 000 emplois directs dans la région. Pour soutenir les TPE et les PME du tourisme, les CCI de PACA ont développé un programme de professionnalisation à destination de ces professionnels du tourisme. Le dispositif de professionnalisation des CCI PACA Depuis 2012, les CCI de la région PACA se sont associées pour accompagner les acteurs du tourisme dans leur parcours de professionnalisation. Elles ont développé un programme numérique régional pour permettre aux professionnels de monter en compétences sur le domaine numérique et webmarketing. Premier volet de ce programme : le projet « TOURISME, INNOVATION, TIC – COMPETITIC TOURISME ». Concrètement, un outil d’autodiagnostic « Touris’ diag 2.0 » a d’abord été mis à disposition des professionnels de l’hébergement entre 2012 et 2015. Les 30 questions permettaient de connaître les pratiques webmarketing des entreprises du secteur et, plus finement, d’identifier les forces et les marges d’amélioration de chaque hébergeur. Ainsi, sur les 3 457 structures d’hébergement de PACA, 500 autodiagnostics ont été réalisés. Les résultats de ces diagnostics ont permis de proposer des ateliers webmarketing répondant aux besoins de ces professionnels pour, in fine, améliorer leur performance économique. Il s’est en fait révélé que l’enjeu du numérique dans le secteur de l’hébergement était globalement bien intégré. Par contre, la stratégie s’est avérée être leur point faible. Un appel d’offre pour le deuxième volet du programme numérique Le succès rencontré par l’outil d’autodiagnostic, combiné à un besoin des acteurs du tourisme de développer leur stratégie numérique et webmarketing à travers des ateliers, ont incité les CCI de PACA à reconduire le programme numérique en 2016 et 2017. Elles viennent de publier l’appel d’offres Tourisme Innovation, disponible sur France Marchés : Premier lot : refondre l’outil d’autodiagnostic existant, et en créer deux nouveaux : un deuxième destiné aux restaurateurs, et un troisième pour les prestataires de loisirs. Deuxième lot : reconduire les ateliers webmarketing, sous le thème « les outils numériques sont au service de la stratégie ». Ces ateliers doivent permettre à chaque participant de développer un plan d’actions webmarketing adapté à son établissement. Troisième lot : créer des ateliers numériques pratiques « S’approprier les outils du numérique », sous forme de demi-journées pratiques, pour répondre aux besoins des acteurs du tourisme de s’approprier les outils numériques. L’enjeu est crucial, ces formations doivent permettre d’améliorer la performance des entreprises touristiques – hôtellerie, restauration et loisirs pour l’instant – pour leur permettre d’accueillir et de fidéliser les touristes en nombre croissant, et ainsi conforter voire augmenter le poids du tourisme dans l’économie de la région PACA.

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Le Conseil Municipal va proposer une seconde étude de faisabilité portant sur la réalisation d’un téléphérique qui permettrait d’accéder à la « Bonne Mère » depuis le Vieux Port. Découvrir le centre de Marseille à 100 mètres au-dessus du sol? Ce vieux fantasme digne de Jules Verne pourrait devenir réalité avant 2025. Quarante ans après la fermeture du funiculaire de la Bonne-Mère, la majorité municipale planche sur un nouveau projet de téléphérique qui relierait le Vieux Port à la colline de Notre-Dame de la Garde où se pressent chaque année quelque 2 millions de touristes. Ce lundi, le Conseil Municipal va faire voter un budget d’un million d’euros pour lancer une seconde étude de faisabilité portant sur la réalisation d’un « transport par câble » qui serait déployé sur un trajet d’un kilomètre environ. L’ancien ascenseur, fermé en 1967 pour manque de rentabilité, desservait la basilique depuis le flanc-est de la colline, à partir des rues Jean Moulet et Dragon. La montée, abrupte, s’effectuait sur un dénivelé 84 mètres. 6 minutes de survol Le futur téléphérique enjamberait, lui, une partie du cœur de la cité Phocéenne, depuis le Vieux-Port (côté Fort saint-Nicolas) jusqu’au sommet du piton calcaire (150 mètres maximum), soit un parcours d’un kilomètre environ et un temps de trajet estimé, en cabine, à six minutes. L’adjoint au maire en charge des grands projets urbains, Gérard Chenoz, compte s’appuyer sur les nouvelles dispositions introduites par la Loi de Transition Energétique qui facilitent la mise en place de ce mode de transport propre dans les villes. Le texte permet notammment à l’Etat d’établir une nouvelle servitude d’utilité publique (SUP) « de libre survol, de passage et d’implantation de dispositifs de faible ampleur indispensables à la sécurité du système de transport par câbles, sur des propriétés privées ou faisant partie du domaine privé d’une collectivité publique, bâties ou non bâties, fermées ou non fermées de murs ou clôtures équivalentes. »

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