Air France souhaite implanter à Marseille sa première « base province » pour développer son offre de vols sur le réseau court courrier. Mais l’aboutissement de ce projet est suspendu à l’aval des syndicats qui souhaitent batailler ferme sur la question brûlante de la rémunération des pilotes.
Débordée ces dernières années par les offres des compagnies low cost et par la concurrence du TGV, Air France souhaite récupérer des parts du marché sur son réseau court-courrier (durée de vol moins d’une heure trente) à partir de Marseille Provence où elle compte ouvrir, dès juin 2011, sa première « base province » destinée à intensifier son offre de vols, avec, à la clé, une baisse des tarifs d’environ 15%.
Selon La Tribune, qui a révélé cette information dans son édition du 19 janvier 2011, la concrétisation de ce projet promet des négociations serrées avec les syndicats en vue de parvenir à la conclusion d’un accord portant la rémunération des personnels navigants, et notamment des pilotes dont le nombre d’heures de travail quotidien (par jour) devrait augmenter.
La Tribune annonce aussi qu’Air France devrait reprendre certaines lignes laissées « libres » par la compagnie low cost Ryanair à Marseille, mais aussi en ouvrir de nouvelles, avec des baisses de tarifs très compétitives « de 40 à 70% sur le coupon ».
Si le projet « base province » réussit à Marseille, Air France a d’ores et déjà annoncé qu’elle dupliquera la formule à Bordeaux, Toulouse et Nice.
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