Enième retard SNCF : les passagers se mobilisent

3h30 de retard, cette fois-ci, pour un TGV reliant Paris à Marseille, jeudi 21 avril 2011. 150 passagers se mobilisent pour obtenir réparation au-delà du remboursement habituel en bons de voyage.

Trop, c’est trop. Partis à 17h16 de la Gare de Lyon à Paris, ce 21 avril 2011, 840 passagers ont en effet été bloqués jusqu’à 21h49 en gare de Creusot par une panne de la motrice, le train composé de deux rames étant finalement arrivé à Marseille avec trois heures trente de retard. 150 d’entre eux ont décidé de se mobiliser.

Ils veulent réparation, et pas seulement en petits bons de voyage au prix du billet… Non. Aurélien, l’un des 150, a déclaré que ses nouveaux camarades et lui « ne souhaitent plus être traités comme des usagers mais comme des clients et s’associent dans une protestation commune pour demander réparation ». Car ce n’est pas la SNCF qui gère les frais de taxis, de nounous, d’hôtels, de parkings, ça non.

 

2. 13 ans d’âge…

Surtout que le TGV en question présentait, selon les protestataires, « de nombreux signes de vétusté apparente : rouille extérieure, moquette usée, WC hors service, portes palières en panne et rame moteur qui (les) a lâché pendant le voyage ». Et que tout cela aurait pu être évité « si ce TGV vieux de 13 ans avait subi un entretien régulier ».

Et la SNCF, dans tout ça ? Laconique, la compagnie se contente d’annoncer que l’indemnisation se fera « dans le cadre du remboursement habituel en fonction de la durée du retard ». Pas sûr que les victimes, elles, s’en contentent (source : AFP).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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