Quick d’Avignon: ouverture d’une information judiciaire pour homicide involontaire

Les premiers résulats de l’enquête menée après le décès d’un adolescent qui avait pris un repas au restaurant Quick d’Avignon (Vaucluse) semblent confirmer la responsabilité du fast food.

L’enquête judiciaire menée pour déterminer la cause du décès d’un adolescent de 14 ans survenu le lendemain (22 janvier 2011) d’un dîner au restaurant Quick d’Avignon, confirme la thèse de l’intoxication alimentaire.
Selon la procureure de la République d’Avignon, la mort de Benjamin, qui avait été pris de violents maux de tête accompagnés de forts vomissements peu après son dîner au fast food, est « liée à l’absorption du repas » (source : Reuters).
Officiellement, l’adolescent serait donc décédé des conséquences d’une toxi-infection alimentaire ayant entraîné deux oedèmes simultanés au poumon et au cerveau.
Clairement, les enquêteurs ont pointé des « manquements graves aux règles d’hygiène » de l’établissement d’Avignon puisque les expertises ont révélé la présence de bactéries très pathogènes – des staphylocoques dorés – dans le corps de la victime ainsi que dans le local d’emballage du restaurant avignonnais.

 

2. Homicide involontaire

Du coup, la Parquet a ouvert une information judiciaire contre X pour homicide involontaire « par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence, prévue par la loi ou le règlement ».
De son côté, la direction nationale de Quick a diffusé un communiqué dans lequel elle évoque un « dysfonctionnement local »  dans son restaurant d’Avignon Cap Sud, tout en excluant le risque d’une « défaillance des produits fournis » par l’ensemble de la chaîne.

L’avant-veille, Quick France avait fait savoir qu’elle rompait « les contrats qui permettaient à son franchisé d’exploiter les trois restaurants situés à la Courtine, au Pontet et Cap Sud sous l’enseigne Quick ».

L’établissement est fermé depuis le 22 janvier 2011.

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