Classement des villes dynamiques : Marseille déçoit

Le dernier classement des 50 villes françaises les plus dynamiques publié par l’Express, qui combine des critères de compétitivité et de qualité de vie, place Marseille à une décevante 9ème place.

Le dernier classement de l’express dressant le palmarès des 50 villes françaises les plus dynamiques, tant sur le plan de la compétitivité que de la qualité de vie, met à l’honneur Toulouse, classée première, puis deux grandes villes de l’ouest, Rennes et Nantes, respectivement deuxième et troisième.
Loin derrière Lyon (4e) et Paris (5e), Marseille-Aix-en-Provence décroche une décevante neuvième place dans le classement général des quinze métropoles françaises évaluées.
Ce palmarès résulte de la fusion de deux classements : celui de la compétitivité et celui de la qualité de vie.
Le premier intègre six critères : le niveau d’accessibilité, l’attractivité foncière, le dynamisme économique, la sociologie, la taille et le tourisme. Le second prend en compte sept facteurs : le cadre de vie, la culture, l’éducation, les prix de l’immobilier, l’offre de soins, le niveau de sécurité et des concepts liés au développement durable et à la solidarité.
Voici le classement obtenu par Marseille-Aix dans les différentes catégories :
La ville est deuxième (ex aequo avec Lyon) sur le plan de sa taille et quatrième dans le domaine du développement touristique (juste derrière Paris et Nice).
C’est dans le reste du classement que les choses se gâtent.
Marseille-Aix est dixième en matière d’accessibilité, quatorzième termes de dynamisme économique et d’offres de soins, dix-septième dans l’éducation, dix-neuvième pour l’importance de sa population diplômée et le nombre de ses cadres, vingt-et-unième pour sa qualité de vie, quarante-deuxième pour l’attractivité des prix de l’immobilier, quarante-troisième dans le domaine de la ville durable et solidaire, quarante-septième pour son attractivité foncière et 50e (et dernière) sur le plan de la sécurité.
Comment expliquer cette suite de mauvaises moyennes ?
Selon l’Express, « l’attractivité du sud de la France, et de Marseille en particulier – si elle permet une augmentation de la population et la création de nouveaux emplois – ne permet pas de compenser le prix de l’immobilier, l’augmentation de l’insécurité et le manque de coordination politique dans les grands projets d’aménagements ».

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