En réponse à la taxe sur les sodas décrétée dans le cadre du plan de rigueur de François Fillon, le géant de la boisson gazeuse a décidé de suspendre son investissement de 17 millions d’euros prévu dans l’usine de Pennes-Mirabeau.
C’est ce qui s’appelle être une victime collatérale. L’usine Coca-Cola de Pennes-Mirabeau, qui devait fêter ses 40 ans en grande pompe, et recevoir un chèque de 17 millions d’euros pour moderniser ses moyens de production et améliorer ses conditions de travail, ne recevra rien. La maison-mère a suspendu l’investissement prévu, le grand patron annulé son voyage vers les Bouches-du-Rhône.
Pourquoi ? Pour répliquer au plan de rigueur de François Fillon, et plus particulièrement à la taxe sur les sodas, votée mercredi dernier à l’Assemblée. Rappelons que cette taxe est censée lutter contre le déficit et l’obésité, en augmentant d’un ou deux centimes le prix d’une canette… En attendant, c’est l’usine marseillaise qui prend, et ses 203 salariés avec.
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