Fralib : le plan social est « légal » selon les juges

Après deux déconvenues juridiques, le troisième plan social présenté par les actionnaires de l’usine Fralib (Gémenos dans les Bouches-du-Rhône), dernier site en France à produire les thés de marque Lipton et les infusions L’Elephant, a été validé par le tribunal de grande instance de Marseille.

Le troisième plan social sera le bon, au grand dam des salariés de Fralib qui, encouragés par deux précédents succès, avait engagé une procédure judiciaire pour en contester la validité juridique.

Aujourd’hui, les juges du TGI de Marseille ont considéré que le dernier PSE présenté par Unilever pour l’sine Fralib de Geménos, dernier site en France à produire les thés de marque Lipton et les infusions L’Elephant, était légal.

Reclassements

Dans un communiqué, la direction de l’entreprise affirme que « chacun des 103 salariés a reçu une offre d’emploi dans une des six usines d’Unilever en France », précisant que des mesures d’accompagnement ont été proposés pour ceux qui les ont refusés : « 12 mois de congés de reclassement à 75% du salaire (15 mois pour les plus de 50 ans), 20.000 euros pour créer ou reprendre une entreprise, le soutien d’un cabinet de reclassement et une enveloppe globale de 400.000 euros pour la formation professionnelle ».

Unilever a confirmé son intention d’augmenter de 50% le budget de revitalisation économique du bassin d’emploi, portant ce montant à 1,5 million d’euros, équivalent, selon le groupe, à la création de 182 emplois dans cette zone.

Raisons d’une fermeture

En 2010, la multinationale Unilver avait justifié comme suit la dermeture de sa filiale provençale : « Ce projet vise à répondre aux difficultés structurelles du groupe sur le marché du thé et des infusions en Europe de l’Ouest », soit une perte, depuis six ans, de « 20% de ses parts de marché en France, en Italie et dans les pays nordiques » où sont vendues 85% des productions de Fralib’.

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