Marseille : la SNCM toujours en stand-by

En renvoyant une nouvelle fois l’examen des projets de reprise de la compagnie marseillaise, les juges jouent, sans doute involontairement, avec les nerfs des salariés.

L’examen des projets de reprise de la Société Nationale Maritime Corse-Méditerranée (SNCM) a été une nouvelle fois repoussé par les juges marseillais, qui doivent statuer sur la vente de la compagnie placée en redressement judiciaire depuis novembre 2014. Ils rendront leur décision dans quinze jours, le mercredi 28 octobre, mais la pile de dossiers qu’ils ont à éplucher s’est délesté d’un nom en fin de semaine dernière, celui de Stef, géant européen du transport frigorifique qui s’était associé au maexicain Baja Ferries pour relancer les activités « corses » de la SNCM.

Le bluff de Baja Ferries ?

Si cet important candidat s’est retiré de la course, c’est, dit-il, faute d’avoir obtenu auprès des autorités de la concurrence européennes la garantie qu’il n’aurait pas à éponger la dette de 400 millions d’euros liée à une sanction de Bruxelles concernant le versement d’aides publiques jugées « illégales ».

Baja Ferries n’a pas lâché prise pour autant et annoncé un financement complémentaire de 50 millions de dollars, avec la promesse « de conserver 750 salariés en CDI », soit environ la moitié de l’effectif de la SNCM.
Trois autres dossiers restent en lice, celui porté par l’ex-président du port de Marseille Christian Garin, un autre formé par le groupe corse de Patrick Rocca et un dernier ficelé par un consortium d’entrepreneurs insulaires, baptisé Corsica Maritima. Ce dernier, par la voix de ses conseils, s’est dit « choqué par cette demande de report, inexplicable sur le plan du droit ». Ils ont également regretté que « Corsica Maritima, qui remplit toutes les conditions de l’appel d’offres, n’ait pas encore eu l’occasion de la présenter devant le tribunal de commerce ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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