Marseille : les taxis sont partis pour 3 jours de barrage

En colère face à la nouvelle législation concertant les voitures de tourisme, qu’ils considèrent comme une concurrence déloyale, les taxis vont se faire entendre jusqu’à mercredi.

Cela fait déjà un bon moment que le torchon brûle, entre les artisans taxis et les Voitures de Tourisme avec Chauffeur (VTC). C’est parti d’Avignon, de Montpellier, mais la solidarité entre taxis a largement dépassé les frontières de ces deux villes pour s’étendre à toute la France. Car les artisans de ce secteur se rejoignent tous dans la lutte qu’ils mènent aux VTC, et notamment la société Easy Take.

Ils jugent la nouvelle loi à l’égard de ce type d’entreprises « trop laxiste », ce qui entraîne inexorablement une « concurrence déloyale ». Alors, aujourd’hui, demain et mercredi, ils comptent se faire entendre. Et comme il faut. Plusieurs centaines de taxis devraient manifester, aujourd’hui, demain et mercredi, de 7 heures à 19 heures, à Marseille et à Aix-en-Provence. Ils ont donc d’ores-et-déjà débuté leur action.

 

2. « Il ne nous reste plus que cette méthode »

Les principaux points de rassemblement ? Les entrées et sorties d’autoroutes, le parterre de l’hôtel du dpéartement, la gare TGV d’Aix, la Rotonde et l’aéroport.

Frédéric Guénou, président de l’union régionale des taxis : « Cette manifestation est illimitée : il ne nous reste plus que cette méthode pour nous faire entendre […] L’activité des VTC spolie le travail des taxis. Ils stationnent sur les parkings des centres commerciaux, des boîtes de nuit, devant les hôtels, les gares et aéroports en attente de clients. Ils pratiquent la maraude et le racolage en toute impunité. »

D’après ce syndicat, les taxis perdraient, par la faute de cette nouvelle concurrence, 30% de leur chiffre d’affaires. En attendant, une chose est sûre : pendant minimum trois jours, ça devrait chauffer… (source : 20 Minutes).

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse