Nucléaire : qu’en est-il du risque dans la région PACA ?

Les différents sites nucléaires de la région sont construits en zones sismiques. Pour autant, pouvoirs publics et CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) se veulent rassurants.

En ces temps de désolation terrestre, où le Japon vit l’une des pires catastrophes de son histoire, et où après tremblement de terre et tsunami le nucléaire s’en est mêlé, lors d’une explosion à Fukushima, la question se pose inévitablement pour nous : qu’en est-il de la situation en France, et notamment dans la région PACA, où quatre sites nucléaires majeurs se partagent le territoire régional et ses abords ?

En-dessous de ces sites, du Tricastin à Marcoule, en passant par Toulon et Cadarache (où plusieurs manifestants se sont rassemblés pour exiger la plus totale transparence sur les risques du nucléaire), on trouve 32 failles géologiques actives, ce qui fait parler les pouvoirs publics d’activité sismique « moyenne ».

Les normes antisismiques, lesquelles ont d’ailleurs été revues à la hausse depuis 2001, permettent, si l’on prend en exemple la centrale du Tricastin, et d’après les dires d’EDF, de « résister à un séisme qui serait deux fois plus important que le plus grand séisme de ces mille dernières années ».

 

2. Le CEA confiant

En l’occurrence, les géologues penseront spontanément à celui de Lambesc (6,2° sur l’échelle de Richter), en 1909, qui avait tué 46 personnes. Malgré l’absence globale d’activité des réacteurs de recherche, le risque de subir dans la région les mêmes dommages que ceux subis par les Nippons est-il réel ?

Surveillé par l’Autorité de Sûreté du Nucléaire, le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives) répond que « nous ne pouvons connaître ce qui arrive aux Japonais, confrontés à un tsunami en même temps qu’à un phénomène sismique. Nous n’avons pas de plaque tectonique à proximité. Et pour qu’un tsunami arrive…» (sources : La Provence et 20 Minutes).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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