Un village de marques à La Valentine ?

Un grand centre commercial de magasins d’usines à prix cassés est actuellement à l’étude du côté de La Valentine. La mairie de Marseille est pour, les commerçants du centre-ville contre.

Rien d’officiel, mais tout porte à croire que La Valentine sera le théâtre prochain d’un grand village de marques de 26 750 m² de surface. Le principe est simple : 125 magasins d’usine seraient les composantes de ce centre commercial, aux tarifs hyper avantageux, de – 30 à – 70% sur des produits sortis l’année d’avant. Bref, ça vaut le coup.

Les – futurs – clients ne diront pas le contraire, la centaine de nouveaux employés et la mairie de Marseille non plus. Celle-ci confirme son optimisme par la voix de Jean-Claude Gondard, secrétaire général de la ville : « Ce site va permettre à Marseille de se repositionner dans l’offre commerciale. Il ne doit pas nous échapper. » Secret bien gardé au chaud jusqu’ici, car le promoteur Marques Avenue est en négociation pour l’achat du terrain, et car la CDCA (Commission Départementale d’Aménagement Commercial) donnera ou non son aval seulement le 13 avril 2011, ce projet représentera un investissement de 100 millions d’euros.

 

2. Pas l’unanimité

Si cela ne se fait pas aux abords de Marseille, cela se fera au détriment de la ville dans une autre commune des Bouches-du-Rhône, telles Peynier, Miramas, ou les Pennes-Mirabeau. C’est tout du moins l’un des arguments donnés par la ville en faveur de ce village. En réponse aux protestations de ses détracteurs, à savoir les commerçants du centre-ville, évidemment inquiets.

Laurent Carratu, président de Terres de Commerces, de conclure d’ailleurs : « Contrairement à toutes les grandes métropoles européennes, il n’existe aucune vision d’ensemble pour l’hyper-centre alors que les grands projets se multiplient en périphérie, Terrasses du port, stade Vélodrome, Capelette. » Et peut-être bien bientôt La Valentine (source : La Provence).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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