Le gérant d’un restaurant marseillais a porté plainte contre la ministre Marie-Arlette Carlotti au motif qu’elle n’aurait pas payé l’addition suite à un dîner en date du 4 mai dernier.
Voilà une affaire qui n’ira sans doute pas jusqu’à la barre du tribunal, et se réglera très vite à l’amiable : en attendant, elle a fait un tantinet désordre dans le Landerneau marseillais.
Mariage pour tous
Elle concerne Marie-Arlette Carlotti, l’actuelle ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion, également candidate à la Marie de Marseille. Le 4 mai, elle et son équipe avait organisé un dîner-débat au « Don Corleone », un restaurant sicilien située rue Sainte. La soirée a mal tourné à cause d’une bagarre entre deux participants en désaccord sur la question du mariage pour tous. Le désordre était tel que la ministre a dû précipitamment sortir du restaurant entourée de gardes du corps…sans payer l’addition.
Selon Le Point, qui rapporte les faits, « la collaboratrice de Marie-Arlette Carlotti » aurait cependant fait savoir à Alfred Mauro, gérant du Don Corleone, que « malgré les incidents, la ministre réglerait la note ». Sauf que le virement en question n’a toujours pas été effectué. En fait, le blocage porterait sur le montant de l’addition dont Marie-Arlette Carlotti estime qu’elle est trop élevée alors que le repas a été interrompu juste avant le dessert. Le restaurateur marseillais, qui réclame 1 120 euros, a alors déposé une plainte.
La ministre n’était pas « la force invitante »
De son côté, la députée des Bouches du Rhône, qui s’estime victime d’une « escroquerie » et d’une dénonciation calomnieuse, a fait de même le 7 juin dernier. Dans un communiqué de presse diffusé sur son blog, Marie-Arlette Carlotti affirme qu’elle n’était pas « la force invitante de cette soirée » et qu’en conséquence, « il est normal les personnes présentes règlent leur part ».
Un autre communiqué ajoute : « Sûre de son bon droit, Madame Carlotti reversera la totalité de cette somme, ainsi que les dommages et intérêts qu’elle obtiendra, à une association marseillaise d’aide alimentaire aux plus démunis, lorsque la justice lui aura donné raison ».