Annulé l’an dernier à cause de l’attentat de Nice, le traditionnel spectacle pyrotechnique de la fête nationale va pouvoir reprendre ses droits à Marseille. Le maintien de l’état d’urgence ne devrait pas remettre en cause la tenue du feu d’artifice du 14-juillet à Marseille, un an après l’attentat de Nice qui avait entraîné son annulation pour des raisons évidentes de sécurité. Selon le journal La Provence, les autorités préfectorales et municipales, qui se concertent actuellement sur les moyens dont ils disposent pour encadrer l’évènement, devraient rendre une décision définitive jeudi prochain. Sauf mauvais coup de théâtre, le spectacle aura bien lieu, le vendredi 14 au soir, entre 22 et 23 heures sur le Vieux Port avec, en toile de fond, le Fort d’Entrecasteaux. L’an dernier, un concours de circonstances météorologiques avait conduit les organisateurs à décaler la fête du 14 au 15 juillet, sans savoir qu’entre-temps, la tuerie perpétrée sur la Promenade des Anglais provoquerait la suppression définitive du programme. Emmanuel Macron à Nice Rappelons que l’état d’urgence impose aux forces de l’ordre la mise en œuvre d’une série de mesures préventives aptes à sécuriser les évènements de masse : le triste précédent de Nice oblige désormais les municipalités à bloquer les différents accès aux festivités pour empêcher les véhicules d’y pénétrer. le plan prévoit également l’installation de barrières mobiles pour délimiter le périmètre d’accueil du public et la mise en place d’un dispositif de filtrage des entrées avec une fouille des sacs. Rappelons qu’ aucun feu d’artifice ne sera tiré à Nice le 14 juillet : en association avec les familles des victimes (86 morts et 458 blessés), une journée de commémoration sera découpée en plusieurs temps forts, dont un symbolique lâcher de lampions sur la plage aux alentours de 23 heures. Le président de la république Emmanuel Macron se rendra sur place dans l’après-midi pour prononcer un discours.
[...]Le confiseur allemand a annoncé la suppression de 100 postes dans ses deux usines françaises, à Uzès et Marseille. Le célèbre groupe de bonbons, orfèvre des cultissimes fraises Tagada et dragibus, va tailler dans les effectifs de sa filiale française, la plus importante d’Haribo en Europe. L’annonce, qui porte sur une centaine d’emplois, choque en interne car elle entre en contradiction avec les bons résultats économiques dégagés par l’entreprise en 2016 : la branche hexagonale de la marque allemande, forte d’un chiffre d’affaires en hausse de 50% en dix ans, ne s’est jamais aussi bien porté et semble être passé entre les gouttes de la crise : l’an dernier, c’est un chiffre d’affaires record de 250 millions d’euros qui est venu accréditer la bonne santé du marché de la confiserie, souvent présenté comme une arme anti-dépression. Autrement dit, quand tout va mal, le bonbon va mieux que bien. Nouvelle usine en Allemagne En fait, le plan de restructuration présenté par la direction allemande aux syndicats français s’inscrit, une nouvelle fois, dans une logique de concurrence internationale, alors qu’Haribo compte seize usines de fabrication réparties entre l’Europe, la Turquie et la Brésil. En France, les ventes atteignent 75 000 tonnes quand la production des deux usines d’Uzès (Gard) et de Marseille (Bouches-du-Rhône) plafonnent à 51 600 tonnes, faute d’investissements capables d’augmenter leurs capacités respectives. En affaiblissant Haribo France, la marque souhaite concentrer le gros de sa production en Allemagne où une nouvelle usine va ouvrir à Grafshaft (Rhénanie-Palatinat) avec un objectif de 75 000 tonnes. Elle compte aussi attaquer le marché américain en installant une nouvelle unité dans l’Etat du Wisconsin. En France, Haribo emploie 750 salariés sur ses deux sites, lesquels ont été appelés à voter pour se prononcer sur le plan de restructuration présenté par leur maison-mère comme un condition sine qua non à la poursuite de l’activité.
[...]L’actuel maire Jean-Claude Gaudin est favorable à l’idée mais le projet n’aboutira sans doute pas avant la fin de son actuel mandat en 2020. Après avoir un temps envisager d’installer un casino dans un bâtiment existant – la Villa Méditerranée-, le maire LR Jean-Claude Gaudin, désormais favorable à un projet qui n’a jamais fait l’unanimité parmi les élus de la Cité Phocéenne, évoque désormais l’implantation d’un établissement dans le nouveau quartier d’affaires Euroméditerranée, sur un terrain situé en bordure de mer, entre la tour CMA-CGM et les anciens docks de la Joliette. Si la localisation du futur casino se précise, ses contours restent encore très flous : quels seront sa taille et son gestionnaire ? Les pouvoirs publics devront-ils investir de l’argent dans un projet dont personne n’est aujourd’hui en capacité de mesurer l’impact économique, d’abord à l’échelle de la métropole et ensuite du département où quatre autres casinos reconnus ont déjà su capter une clientèle touristique (Carry-le-Rouet, Aix-en-Provence, Cassis et La Ciotat). Au cours du mandat précédent, les élus de la majorité avaient commencé à livrer des chiffres fondés sur l’hypothèse d’un casino flottant en lieu et place de la Villa Méditerranée : à l’époque Jean-Claude Gaudin misait sur la perspective de 200 emplois nouveaux et 10 millions de recettes fiscales. Un gros point d’interrogation pèse également sur le calendrier : en septembre dernier, le maire avait émis des doutes sur la possibilité d’une livraison avant la fin de son actuel mandat en 2020. Pour mémoire, l’emblématique Gaston Defferre, qui avait dirigé la Ville de 1953 à 1986, s’était toujours opposé à l’installation d’un casino à Marseille, redoutant que cette juteuse affaire ne finisse par tomber dans les mains du grand banditisme. « Les choses ont changé » avait déclaré en septembre dernier Jean-Claude Gaudin dans les colonnes de La Provence, « l’époque de Carbone et Spirito (figures du milieu marseillais au XXe siècle) est révolue ».
[...]Le Conseil Municipal va proposer une seconde étude de faisabilité portant sur la réalisation d’un téléphérique qui permettrait d’accéder à la « Bonne Mère » depuis le Vieux Port. Découvrir le centre de Marseille à 100 mètres au-dessus du sol? Ce vieux fantasme digne de Jules Verne pourrait devenir réalité avant 2025. Quarante ans après la fermeture du funiculaire de la Bonne-Mère, la majorité municipale planche sur un nouveau projet de téléphérique qui relierait le Vieux Port à la colline de Notre-Dame de la Garde où se pressent chaque année quelque 2 millions de touristes. Ce lundi, le Conseil Municipal va faire voter un budget d’un million d’euros pour lancer une seconde étude de faisabilité portant sur la réalisation d’un « transport par câble » qui serait déployé sur un trajet d’un kilomètre environ. L’ancien ascenseur, fermé en 1967 pour manque de rentabilité, desservait la basilique depuis le flanc-est de la colline, à partir des rues Jean Moulet et Dragon. La montée, abrupte, s’effectuait sur un dénivelé 84 mètres. 6 minutes de survol Le futur téléphérique enjamberait, lui, une partie du cœur de la cité Phocéenne, depuis le Vieux-Port (côté Fort saint-Nicolas) jusqu’au sommet du piton calcaire (150 mètres maximum), soit un parcours d’un kilomètre environ et un temps de trajet estimé, en cabine, à six minutes. L’adjoint au maire en charge des grands projets urbains, Gérard Chenoz, compte s’appuyer sur les nouvelles dispositions introduites par la Loi de Transition Energétique qui facilitent la mise en place de ce mode de transport propre dans les villes. Le texte permet notammment à l’Etat d’établir une nouvelle servitude d’utilité publique (SUP) « de libre survol, de passage et d’implantation de dispositifs de faible ampleur indispensables à la sécurité du système de transport par câbles, sur des propriétés privées ou faisant partie du domaine privé d’une collectivité publique, bâties ou non bâties, fermées ou non fermées de murs ou clôtures équivalentes. »
[...]Après l’attentat perpétré lors de la Fête nationale à Nice, la Ville de Marseille a décidé d’annuler le feu d’artifice prévu ce vendredi soir sur le Vieux Port.
[...]Comme en 1984, le stade Vélodrome a été le théâtre d’une demi-finale épique.
[...]L’Union pour les Entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13) demande à l’Etat d’intervenir pour évacuer les terminaux pétroliers bloqués par les grévistes en lutte contre la loi Travail.
[...]La Préfecture de Région a présenté le dispositif de sécurité qui sera déployé durant les quatre semaines de l’Euro 2016 à Marseille.
[...]La propriétaire du club phocéen a annoncé son intention de céder ses actifs au « meilleur investisseur possible ».
[...]Selon plusieurs syndicats, la reprise de la SNCM par l’entrepreneur corse Patrick Rocca aurait déjà du plomb dans l’aile en raison des contentieux qui pèsent sur le rapprochement de la compagnie marseillaise avec Corsica Linea.
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